mardi 20 janvier 2009

L'art de péter ma bulle

Ça vous arrive de bûcher fort sur quelque chose, de mettre tout ce que vous avez dedans?

De pas être motivé pour 5 cennes mais de se dire que plus vite on commence, plus vite on finit?

D'avoir vraiment donné le meilleur de soi-même et d'être satisfait du progrès accompli?

C'est exactement comme ça que je me sentais à 14h59, juste avant un meeting avec mon superviseur.

À 15h, je l'ai vu sortir son crayon rouge et barbouiller mon plan de mémoire de haut en bas. Rajouter des flèches. Biffer des parties. Pour finalement laisser mes 2 pauvres feuilles sur ma bench et partir, sans même une petite tape dans le dos. Pas un encouragement. Rien.

Bon, j'avoue, mon travail n'était pas parfait: c'était une ébauche. Mais quand même, je m'étais donné beaucoup de mal à me documenter et à m'orienter dans le long et fastidieux processus de la rédaction...

Tu te dis "Bah! Ce sont des choses qui arrivent! Ptete qu'il filait pas pour m'encourager aujourd'hui..." Mais c'est toujours le même manège, et c'est pas le seul qui fonctionne de même. Les encouragements se font rares au 4e étage du centre de recherche.

Je trouve ça dommage. Messemble que c'est réconfortant de se faire dire qu'on est dans la bonne voie. Juste ça. À la place, je me sens revenir au point de départ: pu motivée, triste, avec une longue montagne de travail à escalader...

Aucun commentaire: